Cours de nutrition

Bonjour à tous,

Aujourd'hui, nous allons aborder l'une de mes activités principales... la bouffe!

Ma journée est en effet ponctuée par quelques repas simples, environ 15, qui m'apportent l'énergie indispensable à la digestion de la précédente gamelle et surtout à la période de sieste qui suit.

Il faut dire que depuis ma naissance, j'ai bénéficié d'une formation très poussée en nutrition. A l'élevage du usselskirch, ma maman nous donnait du lait, puis je suis passé à la bouillie et enfin aux croquettes de grands. Quand j'y pense, qu'est ce qu'on s'est mis!

Mais le plus important, m'a répété ma maman, c'est LE PETIT DEJEUNER.

Alors forcément, depuis que je vis dans ma nouvelle famille, j'exige un petit déjeuner équilibré et consistant tous les matins. Et ça c'est pas gagné!

Déjà je dois dire que l'hôtel n'est pas d'un grand confort, mais passons. La qualité du service en revanche est entièrement à revoir. Pas moyen de faire la grasse matinée. A 6h30, tout le monde est sur le pied de guerre! Une maison de dingues. Ma maîtresse me réveille, j'ai à peine le temps de m'étirer et de bailler qu'elle est déjà habillée, elle a même mis ses chaussures et s'apprête à m'enfiler ma cravate. Eh oui, un peu de classe tout de même.

Nous partons pour une promenade dans le froid.

C'est au retour que tout se joue. Je me dépêche de sortir de la voiture et je rentre à la maison. Généralement, ma maîtresse n'est pas très vive, alors je prends moi-même ma laisse et je cours jusqu'à la porte. Bon, là, je suis obligé de l'attendre car c'est elle qui a les clés. Dès que la porte s'entrouvre, je monte les escaliers et gare aux voisins qui voudraient descendre. Arrière! Y'en a qui travaillent. De toutes façons, je leur fais tous peur, donc ils me laissent passer. Par contre, ma maîtresse tient absolument à être polie et elle les laisse passer.

Arrivé devant la porte de l'appartement, pour eviter d'attendre ma maîtresse qui essaie toujours péniblement de monter les escaliers, je frappe. Oui, je suis civilisé. Mon maître m'ouvre.

Dans les bons jours, il a préparé mon p'tit dèj, mais ce n'est pas toujours le cas. Donc je cherche. Si je ne suis pas servi rapidement, j'aboie. Généralement, ça accélère beaucoup les choses. J'attends donc à ma place dans le salon qu'on m'apporte le repas le plus important de la journée.

Ca y est, je suis servi: un bon morceau de pain de la veille, coupé en deux, avec du beurre à l'interieur...mmmmh... Et voilà, je déjeune avec mon maître tranquillement.

Ah tiens, voilà enfin ma maîtresse, je l'avais oublié celle-là. Mon maître lui dit bonjour, "tu veux déjeuner ma chérie?, ah ben non il n'y en a plus, on a tout mangé, dommaaaaage..."